Penser l’associatif au prisme du travail de reproduction

Couverture de la publication de Natalie Hirtz.

Nées au lendemain de la loi de 1921 leur accordant la personnalité civile, le nombre d’associations sans but lucratif (ASBL) a été multiplié par sept depuis les années 1960. Cette progression coïncide avec l’augmentation de leur présence dans diverses activités économiques. Par ailleurs, de plus en plus d’ASBL exercent des activités à caractère commercial, en concurrence avec des entreprises lucratives . Ce rôle croissant des associations dans la vie économique a amené le monde scientifique à s’intéresser de plus près à ce secteur, majoritairement analysé comme n’appartenant ni à la sphère capitaliste ni à la sphère publique . En s’appuyant sur la théorie du travail reproductif ce texte questionne cette caractérisation du monde associatif et cherche à montrer comment le travail associatif, lié aux activités de la reproduction, s’inscrit dans l’organisation productive du système capitaliste tout en participant à l’accumulation du capital.

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