Militance et associatif : contre les rapports existants

Couverture de la publication de Magali Gillard.

Englué dans des structures organisationnelles contraintes de se conformer aux critères d’évaluation dont dépendent l’obtention de subsides, pris dans des segmentations contre-productives, le travail social tend à perdre son sens, réduit à un rôle de soins palliatifs dans un système sociétal d’une brutalité croissante. L’auteure interroge ici, à partir d’une expérience qui se situe au carrefour de ces enjeux, les conditions de possibilité d’un recouvrement d’une certaine forme d’agentivité de la part du secteur associatif dans son ensemble, c’est-à-dire, in fine, les conditions de possibilité de constituer une réelle forme de contre-pouvoir à partir des contraintes structurelles qui le traversent. Ne pas invisibiliser ces contraintes sans les tenir pour un obstacle infranchissable, fine ligne de crête entre illusions des « sauveurs de pauvres » et découragement cynique, il s’agit peut-être là de la ligne de front d’une militance associative possible.

Type de publication

Année de publication

Auteur.rice

Catégorie