Penser contre la tendance totalitaire des associations

Couverture de la publication de Nicolas Marion.

Les structures hospitalières, et en particulier celles qui s’inscrivent dans le champ de la psychiatrie et de la santé mentale en général, affrontent aujourd’hui des tendances sociétales et économiques qui – de proche en proche – conduisent à la destruction partielle de ce qui assure à ce travail son sens et sa fonction. Responsable clinique à Parhélie, Pierre-Emmanuel Marion a lui-même fait l’expérience de cette mise en crise de son institution, et revient de manière critique sur un diagnostic possible de cette fragilisation radicale du travail avec les personnes autistes et psychotiques ; population extrêmement fragilisée et exposée à des formes de dominations et d’invisibilisation que le champ de la « mobilisation militante » intègre plus rarement dans son horizon. Depuis le collectif de travailleur·euse·s jusqu’aux instances de l’asbl, en passant par les pouvoirs subsidiants, il est ici question de voir comment ces pôles s’exposent – si l’on n’y prend garde – à s’enfoncer dans la « tendance totalitaire des institutions » qui, toujours, menacent du dedans les associations.

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