L’esprit du capitalisme numérique : la préférence pour le contrôle

Le numérique et le contrôle des travailleurs en entreprise.

Le capitalisme numérique est traversé par un paradoxe selon lequel la montée en compétences et la complexification des tâches n’aboutit pas à une plus grande maîtrise par les salariés sur le processus de travail, mais à une augmentation exponentielle des formes de contrôle de leur travail.

Cette préférence pour le contrôle ne s’explique pas seulement par l’impératif de compétitivité. Il y a une exigence proprement politique des dirigeants et managers de reproduire leur position dominante en empêchant toute forme d’organisation démocratique de la production*.

* Cet article a d’abord été publié dans Durand Cédric, Techno-féodalisme. Critique de l’économie numérique (© Éditions La Découverte, Paris, 2020).

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