Du Taf au Fumoir

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Les chercheur•euse•s de l’ARC analysent, scrutent, détricotent, critiquent notre société. Leurs écrits trouvent un écho chez vous, chez nous, dans nos vies.

Le podcast de l’arc ancre leurs productions dans le réel.

Il les illustre, il les nourrit, il les enrichit des témoignages de celles et ceux qui, sur le terrain, bougent, subissent, se mobilisent, expérimentent et pensent.

Le principe ?

Réuni•e•s autour d’un texte publié par l’ARC et de son auteur•e, des invité•e•s éclairent le sujet en nous parlant de leur expérience, en nous racontant leur vécu.

Un moment informel où on refait le monde en compagnie de ceux et celles qui ont décidé d’y prendre une part active.

#5 - Quand tombent les masques

On est au début de la crise Covid en Belgique. Nos activités sont interrompues, comme bien d’autres. Tout le monde a pour consigne de se protéger, mais personne ou presque, pas même dans les hôpitaux, n’a de quoi. Amélie, animatrice à « la boîte Arc’oudre » et Marie, participante, très vite, avec d’autres, ont proposé de faire des masques. Les pouvoirs publics ont recours à ce bénévolat. Les demandes deviennent énormes, excessives, sans que ce travail soit reconnu. Cela les a amenées à se poser des questions qu’Arnaud, alors chargé de communication et actuellement indépendant comme soutien technique à la communication dans les asbl, a relayées dans son analyse.



Voici les liens mentionnés dans l’épisode :

 
Les luttes syndicales se trouvent aujourd’hui engoncées dans une ambivalence : celle qui consiste à composer avec les données du paradigme capitaliste que pourtant elles entendent combattre. Ce sujet, mis en débat dans le second numéro de Permanences Critiques, la revue de l’ARC, fait l’objet de ce podcast. Avec Cécile Piret, qui coordonne ce numéro, Mario Bucci, chercheur et formateur au Mouvement Ouvrier Chrétien et Jean Matthys, philosophe, formateur bénévole à l’école syndicale CNE-Transcom, nous interrogeons ici l’orientation des luttes syndicales. Quel est le projet d’émancipation de ces luttes ? Quelles sont les pistes de réorientation de ces luttes ? De quels outils d’éducation populaire disposons-nous pour ce faire ?

Notre revue, Permanences critiques sortira son deuxième numéro fin septembre. Vous y retrouverez, notamment, l’étude de Cécile Piret « D’une hégémonie à l’autre – les ambivalances de l’éducation populaire des travailleurs, entre pacte social et néolibéralisme ». Jean Matthys, qui propose dans ce même numéro « Vingt thèses sur l’actualité intempestive de l’enquête ouvrière », nous a déjà fait le plaisir de partager avec nous le fruit de ses recherches, notamment dans un texte intitulé : “De la convergence des luttes à la lutte des convergences. Réflexions sur l’intersectionnalité et l’autonomie des luttes” Mario Bucci travaille actuellement au Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), comme chercheur et formateur.
Au-delà des questions d’accessibilité qui se sont posées de manière exponentielle pendant le confinement, et au-delà aussi de la fondamentale question des données privées qui, à bien des égards, n’est pas encore réglée, la question du numérique se pose en tant que sujet éminemment politique. C’est ce que nous avons décidé d’aborder dans ce troisième épisode du taf au fumoir, avec Nicolas Marion, chercheur à l’ARC qui publie dans notre revue « Permanences critiques » une étude intitulée « L’autoritarisme discret du technocapitalisme » . Nous avons aussi invité Guillaume de Villers, responsable de l’EPN (espace public numérique) de la bibliothèque de Watermael-Boitsfort et membre de CABAN. Xavier Polfliet, travailleur social et enseignant. Le postulat de Nicolas Marion est que l’expansion numérique que nous connaissons renforce la tendance autoritaire de l’idéologie néolibérale et que ça implique des dominations nouvelles qui appellent des combats nouveaux. Nos deux autres invités ont-ils la même analyse ? Quels sont ces combats nouveaux à mener et surtout, comment les mener ? Cette discussion propose quelques pistes.

Permanences critiques, la revue de l’ARC, sortira son premier numéro fin juin. Vous pouvez déjà en avoir un aperçu et vous y abonner en cliquant ici [ https://www.arc-culture.be/permanences-critiques/ ] Le réseau CABAN, collectif des acteurs bruxellois de l’inclusion numérique, fédère les associations et autres organismes qui luttent contre la fracture numérique à Bruxelles. Pour le découvrir, cliquez ici [ https://www.caban.be/ ] Nubo est une coopérative belge qui propose des services en ligne (cloud, mail…) respectueux de la vie privée. Pour en savoir plus, cliquez ici [ https://nubo.coop/fr/ ] Cassiopea est une association sans but lucratif qui regroupe des personnes intéressées par les technologies numériques et les enjeux citoyens qui en découlent. Découvrez-la en cliquant ici [ https://yeswiki.cassiopea.org/?HomePage ] Les EPN de Watermael-Boisfort [ https://watermael-boitsfort.be/fr/vivre-a-watermael-boitsfort/culture/espaces-publics-numeriques/portes-ouvertes-a-lespace-public-numerique-17-juin ] Les activités et services numériques de l’ARC Bruxelles : [ https://www.arc-culture-bruxelles.be/numerique/ ] Digit’ARC, les services numériques de l’ARC Namur : [ https://www.arcnamur.be/digitarc-2/ ]
L’incompatibilité culturelle qui rendrait impossible toute cohabitation est un argument fréquemment avancé par ceux et celles qui ne veulent pas de l’immigration. Mais ce n’est pas le seul ! En Italie, en France et en Belgique, l’extrême droite a de plus en plus recours à celui qui consiste à dire que l’immigration grossit les rangs du chômage ; que ce surnombre permet aux capitalistes de faire baisser les salaires et empirer les conditions de travail. En gros, selon cette théorie, que l’immigration n’est pas souhaitable parce qu’on a déjà trop de travailleurs et de travailleuses. C’est autour de cet argument que nous allons axer cet épisode.
Les violences policières font régulièrement la Une de l’actualité. Souvent qualifiées de bavures, elles sont pourtant les manifestations d’un problème structurel. C’est du moins le point de vue de Nicolas Marion, chercheur à l’ARC, qui l’a développé dans son analyse intitulée Bavures, violences policières ou ordre policier ? Avec Julia Galaski, responsable du projet Police Watch à la Ligue des Droits Humains, nous avons discuté de la situation en Belgique, de ce qui se fait pour combattre les violences policières, de ce qu’on peut faire quand on en est victime ou témoin. Elle est venue accompagnée de Latifa Elmcabeni, l’une des mères mobilisées à Saint-Gilles pour dénoncer le traitement réservé à leurs enfants par la police locale, et porte-parole du collectif des madrés. Son témoignage très fort nous éclaire sur la manière dont certaines populations sont particulièrement visées par cette violence, sur les conséquences de cette violence et nous raconte pourquoi et comment elle a décidé de réagir.

Merci à Radio Panik, qui nous a permis d’enregistrer ce podcast dans le respect des conditions sanitaires.
Merci à Marie Charette, notre super coach qui a partagé avec nous ses précieux savoirs.
Merci à tous les chercheurs et contributeurs externes, qui ont accepté de participer à cet exercice.
Ce projet, soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, est illustré, mixé et réalisé par Raphaël De Sloover. Les entretiens sont menés par Anne Löwenthal.