S’associer pour mieux régner ? Critique de la raison associative

Couverture de l'éditorial de Permanences critiques numéro 12

Comme en témoignent les nombreuses publications associatives portant sur le secteur associatif subsidié parues en Belgique francophone ces dernières années, les acteurs de ce champ vaste et varié – plus de cent mille associations, employant plus d’un demi-million de personnes, et produisant autour de 5% du PIB belge – partagent un constat commun de la situation critique de leur industrie. Les diagnostics convergent vers la mise en cause des transformations, initiées de longue date, dans la relation entre les pouvoirs subsidiants (l’État, à ses divers niveaux de pouvoir) et les associations bénéficiant de fonds publics. La marchandisation-libéralisation accrue du secteur, impulsée et organisée par l’État, et l’imposition des logiques managériales-entrepreneuriales connues sous le nom de « nouveau management public », seraient ainsi les deux principaux processus à l’origine de la crise qui frappe le secteur associatif.

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