Conte Action

Le conte action
Publication(s) en lien avec cette activité
Rémunérer le travail reproductif ?
Rémunérer le travail reproductif ?
Une approche féministe du salaire comme puissance subversive.
Une approche féministe du salaire comme puissance subversive
Faire revenir le temps payé.
Faire revenir le temps payé
Travail domestique, combat syndical.
Travail domestique, combat syndical
Histoire et enjeux du travail des détenus en Belgique.
Histoire et enjeux du travail des détenus en Belgique
Fast-fashion, voir au delà des fétichismes pour agir.
La fast-fashion : aller au-delà des fétichismes pour agir

Le « Conte Action » est une pratique développée par l’ARC de création collective de contes engagés.

La démarche du conte propose à la fois une implication personnelle dans le choix des propos et une mise à distance de la réalité parfois difficile grâce à sa forme imaginaire, ce qui favorise la liberté d’expression de chacun et d’un groupe. Sa dimension orale permet à chacun de s’approprier des manières de dire et de se dire, tout en portant des messages forts, et ce en tout anonymats.

La pratique du « Conte Action » se développe essentiellement à partir de l’expérience avec ses différents participants. Chaque public est différent et connaît des enjeux différents, chaque public qui rencontre la pratique fait donc naître un projet à part entière, voici ceux réalisés jusqu’à maintenant :

  • « Notre monde, ma couleur et la tienne. L’amour est la réponse ! » Public de femme alpha du Cactus asbl.
  • « Conte-Action » avec le public alpha débutant du Centre Social du Béguinage.
  • « Conte-Action »avec un groupe FLE du Centre Social du Béguinage
  • « Conte-Action » avec UFLED – Union des femmes libres pour l’égalité des droits (sera réalisé en 2020).

 

Extrait de l’Analyse: LE CONTE-ACTION, UN NOUVEL OUTIL AU SERVICE DE LA RÉSILIENCE EN ÉDUCATION PERMANENTE par Émilie Brébant

Ateliers d’écriture, de conte ou de théâtre-action, de nombreuses activités du secteur de l’éducation permanente, de l’insertion socio-professionnelle ou de la cohésion sociale font appel à la production de récits de la part des participants. Quelle est la spécificité de ce type d’ateliers d’expression? En quoi se distinguent-ils des cours plus pratiques tels que le français ou les mathématiques? Qu’ajoutent-ils au parcours de formation des personnes faiblement qualifiées et/ou immigrées? Et surtout, ces ateliers qui impliquent l’expression individuelle et le regard sur soi favorisent-ils un processus de résilience pour les personnes qui y participent ? Nous tenterons d’explorer ces questions à travers l’exemple d’un atelier de conte-action impliquant une petite dizaine de femmes immigrées à Bruxelles.