ESSENTIEL : RÉFLEXION CITOYENNE
Dès le début de la crise sanitaire, les travailleurs ont été classés en deux catégories : les métiers essentiels et les autres. Les métiers essentiels regroupent ceux qui ne pouvaient pas s’arrêter pendant le confinement, comme les soignants, les éboueurs ou encore les employés de grandes surfaces. Cependant, ces travailleurs n’ont pas vu leurs conditions de travail ni leurs revenus s’améliorer, malgré leur exposition au virus et à une surcharge de travail. Cette classification suscite des interrogations sur la manière dont elle a été définie. Certaines personnes se demandent pourquoi la grande distribution est jugée vitale, mais pas les petits commerces. Beaucoup de travailleurs, qu’ils figurent ou non dans cette liste, se questionnent sur la valeur de leur métier : pourquoi certains sont considérés comme essentiels et d’autres non ? Ces questionnements nous amènent à réfléchir à ce que signifie réellement l’« essentialité » : est-on en accord avec les listes officielles ? Quelles sont les réalités de ceux qui exercent des métiers essentiels ? Quelle reconnaissance reçoivent-ils ? Que révèlent ces choix sur les valeurs véhiculées par nos pouvoirs publics ? Quelles actions pouvons-nous entreprendre en tant que citoyens pour améliorer les conditions de travail, notamment dans les métiers reconnus comme essentiels, ou pour redéfinir l’essentialité ?
- Ouvrir un débat sur l’essentialité des métiers : permettre aux participants de questionner les critères qui définissent les métiers essentiels et d’interroger les valeurs véhiculées par ces choix.
- Donner la parole aux travailleurs : recueillir les témoignages et réflexions des personnes concernées, qu’elles exercent ou non un métier classé comme essentiel, sur leurs conditions de travail et la reconnaissance qu’elles reçoivent.
- Sensibiliser le public aux réalités de terrain : mettre en lumière les différences entre la reconnaissance officielle des métiers essentiels et les réalités vécues par les travailleurs sur le terrain.
- Encourager une réflexion citoyenne : inviter les participants à réfléchir aux moyens d’agir pour améliorer les conditions de travail, en particulier dans les métiers essentiels, et à promouvoir une redéfinition plus inclusive de l’essentialité.
Proposer des actions concrètes : par le biais du questionnaire en ligne et du groupe Facebook, encourager la participation active et l’engagement citoyen pour faire entendre les revendications en faveur de meilleures conditions de travail et d’une reconnaissance plus juste des métiers essentiels.