LES CLASSIQUES DU MARDI
Les classiques du mardi sont des projections- débats qui visent à sensibiliser le public à la vision de l’Histoire véhiculée par la culture de masse et à la critiquer. Les projections sont accompagnées d’une mise en contexte historique et sociologique des questions posées et de débats. Après la projection du film, les participants sont amenés à discuter et à échanger leurs points de vue sur l’œuvre et sur les thématiques abordées.
Facteur de discrimination, l’âge est un réel enjeu de société. De fait, le retrait social dû à la fin d’une activité professionnelle entraîne fréquemment une exclusion tant sociale, économique que culturelle. Afin de combattre l’exclusion culturelle et d’éviter ce processus marginalisant, l’ARC organise des rendez‐vous bimensuels autour d’un film issu du patrimoine cinématographique mondial, sélectionné par les participants en fonction de la thématique abordée. Par ce médium, les participants sont invités à porter un regard critique sur différents enjeux sociétaux à partir d’une oeuvre classique, ce qui leur permet de se réapproprier le patrimoine culturel et de réinvestir leurs droits à la participation à la vie culturelle. En ce sens, les classiques du mardi visent à valoriser le patrimoine culturel et à restituer à chacun sa place et son rôle dans notre société. Les films qui ont fait l’objet des rencontres en 2018 sont :
- « Koshikei » (« La pendaison ») de Nagisa Oshima (1968).
- « On the Waterfront » (« Sur les quais ») d’Elia Kazan (1954).
- « War and Piece » (« Guerre et paix ») de King Vidor (1956).
- « M » de Jospeh Losey (1951). ‐ « Mr. Klein » de Joseph Losey (1976).
- « The Romantic Englishwoman » (« Une anglaise romantique ») de Joseph Losey (1975).
- « Creature from the Black Lagoon » (« L’étrange créature du lac noir ») de Jack Arnold (1954).
- « La resa dei conti » (« Colorado ») de Sergio Sollima (1967).
- « Max et les ferrailleurs » de Claude Sautet (1971).
- « Ran » d’Akira Kurosawa (1985).
- « Django » de Sergio Corbucci (1966).
- « Adua et ses compagnes » d’Antonio Pietrancelli (1960).
- « Hanyo » (« La servante ») de Kim Ki Young (1960).
- « Daens » de Stijn Conninx (1992).
- « Dieu seul le sait » de John Huston (1957).
- « Mémoires du sous‐développement » de Tomas Gutierrez Alea (1968).